Tattoo : Entre Souvenirs et Matière 2024
émaux, oxydes, porcelaineQue raconte une sculpture murale en céramique lorsqu’elle se pare de motifs et de courbes mystérieuses ?
Avec « Tattoo, » Frédérique Fleury nous entraîne dans un voyage à travers le temps, où chaque détail révèle une part de mémoire enfouie.
Une mémoire figée dans la matière
Dans « Tattoo », Frédérique Fleury sculpte une mémoire figée, une empreinte mystérieuse qui semble traverser les âges. La porcelaine devient ici un réceptacle d’histoires enfouies, un espace où le passé et le présent s’entrelacent, laissant entrevoir une profondeur cachée derrière la surface.
La danse des lignes et des motifs, entre tradition et modernité
Les courbes de la sculpture s’étirent et se replient, dessinant une forme presque organique, comme un souffle arrêté. Le bleu et le noir des motifs floraux rappellent des porcelaines anciennes, tandis que les points noirs et les lignes graphiques confèrent à l’œuvre une modernité vibrante, une tension entre le durable et l’éphémère.
Un questionnement sur les traces laissées par l’existence
Les petits points en relief qui bordent la pièce suivent le mouvement de la sculpture, accentuant chaque courbe, chaque silence. « Tattoo » devient ainsi une réflexion sur les traces invisibles que nous portons, les tatouages intérieurs que le temps grave en nous, et le mystère de ce qui persiste lorsque tout semble vouloir disparaître.
Quelles traces laissent nos vies que le temps ne peut effacer ?
En observant « Tattoo, » nous sommes invités à méditer sur la permanence des souvenirs, figés dans la céramique comme des fragments d’éternité.